DOSSIER: Les nageoires de nos amies

La carpe se promène, vire dans tous les sens, reste immobile, ou disparait dans un gros nuage de vase et de débris qu'elle a engendrer.
Les nageoires de la carpes sont composées de rayons osseux, reliés entre eux par des membranes fines et souples. Elles permettent au poissons de se déplacer. Elles ont toutes un rôle particulier, certaines servent de gouvernail, tandis que d'autres donnent de la vitesse, ou permettent une "marche arrière".
Petit zoom sur dame carpe......

La nageoire DORSALE



La nageoire dorsale est médiane, elle permet le maintien de l'équilibre de la carpe. Elle est relativement longue et a entre 17 et 22 rayons.

La nageoire CAUDALE



la propulsion est assurée principalement par cette grande nageoire caudale, appelée plus couramment la "queue". Son envergure, souvent plus importante chez la carpe de rivière, lui permet de se maintenir aisément dans le fort courant d'une crue, par exemple. Lors d'un combat, la carpe utilise cet organe pour sa défense, se dirigeant rapidement vers les obstacles et augmentant en conséquence les sensations pour le pêcheur. Elle lui permet également de se propulser

La nageoire PECTORALE ET PELVIENNE



Elles sont utilisées pour les déplacements et permettent à la carpe d'ajuster sa trajectoire, l'accélération et le freinage. Elle jouent également un rôle de stabilisation. De couleur verdâtre, ou brun orangé, ce sont des nageoires paires. La carpe les utilise énormément lorsqu'elle mange, avec d'incessants allers et retours pour ajuster sa bouche protactile vers la nourriture

La nageoire ANALE



Cette nageoire, située à l'arrière du ventre, comme son nom l'indique près de l'anus, a une fonction stabilisatrice, principalement quand la carpe est à l'arrêt ou à allure réduite ou lente.

La vessie natatoire, un rôle essentiel



Pour évoluer à différentes profondeurs, la carpe a besoin des ses nageoires mais un autre dispositif l'aide à se maintenir sans effort en suspension, il s'agit de la vessie natatoire. La vessie natatoire est remplie d’oxygène, de gaz carbonique et d’azote. Ce n’est pas vraiment une poche remplie d’air, mais un mélange d’air et de gaz dont la composition varie selon l'espèce et la profondeur. Ce sac se situe dans l’abdomen des poissons, sous la colonne vertébrale. Cette poche interne qui détermine la profondeur à laquelle le poisson flotte dans l’eau et elle permet aussi au poisson de garder une densité égale à celle de l’eau dans laquelle il se développe et de se mouvoir à la profondeur qu’il veut. La paroi de la vessie natatoire est irriguée de vaisseaux sanguins qui apportent l’oxygène, c’est pour cette raison que le poisson n’est pas obligé de remonter à la surface. Grâce à son œsophage, il peut régler la taille de sa vessie. Ce petit tube lui sert à évacuer le gaz dans sa vessie rapidement. Plus la vessie du poisson est gonflée, plus il tend à remonter et plus elle est vide, plus le poisson descend profond.
Lorsque les poissons descendent, la pression réduit la taille de leurs vessies. Si le poisson remonte à la surface la pression de l’eau diminue, le gaz se dilate et le volume de la vessie du poisson augmente. Quand la vessie du poisson change de volume, le volume du poisson change aussi. La pression fait diminuer son volume, ça signifie que sa densité moyenne augmente et que la flottabilité diminue. Quand le poisson remonte à la surface, sa densité moyenne diminue et sa flottabilité augmente.

Joli travail de recherche, merci Roger.

Jean

Excellent le sujet très bien expliqué